De ce que j'ai fait d'intéressant ces derniers temps...
Ben, bof, pas grand chose.
Je me suis fait punir par mes parents, qui m'ont interdit d'aller sur le net parce que j'y attrape toujours des cochonneries en surfant.
Je suis allée à une petite fête que donnait une copine qui a eu son permis de conduire, pour valider mon quota de manifestations de ma vie sociale pour cette année.
J'ai pris la décision d'appeler quelqu'un dont j'ai le numéro, mais que je n'ose pas appeler parce que je suis timide. Promis, je l'appelle avant 2012.
J'ai eu 23 ans.
Je me suis fait offrir M*A*S*H, que j'ai regardé avec grand plaisir, et je me suis offert Sacré Graal pour m'esclaffer devant les karaokés débiles et la chanson des Joyeux Drilles de Camelot en Lego, pour agrandir ma collection de DVD de films idiots que personne ne regarde à part moi. J'ai aussi acheté l'intégrale de Palace, parce que je voulais à tout prix l'intégrale des Choses à ne pas Dire. Désormais, je peux en débiter des dizaines à la suite.
J'ai déplacé ma bibliothèque de ma chambre à mon salon, et j'ai remis mes posters en place, ce qui m'a apporté une satisfaction tellement intense que je m'en étonne moi-même. Ceci est également une des infos les plus inintéressantes du monde.
J'ai essayé le nouvel après shampooing qui te fait des cheveux super brillants et tellement doux qu'on dirait du cachemire, et c'est effectivement vrai. Ma tignasse a désormais un brushing effet miroir tellement brillant que j'éblouis les gens en secouant les cheveux, ce qui me console presque de m'être fait amputer à l'insu de mon plein gré de 20 centimètres de crin (pointes desséchées, tu parles).
J'ai appris que DAvy Mourier arrêtait son blog, ce qui me cause un grand chagrin.
J'ai vu plusieurs films bizarres, dont celui de Werner Herzog "Même les nains ont commencé petits". Bon, je ne vous l'ai pas dit, mais ce genre d'humour de mauvais goût m'attire comme un aimant. Hé ben, je n'ai strictement rien compris, d'abord parce que j'ai attrapé ce film en marche et parce qu'après vingt minutes, je n'y comprenais tellement rien que j'ai fini par zapper. La première scène que j'ai vu, c'était un nain affalé sur une chaise, l'air catastrophé, à se demander comment il va arranger les choses (quelles choses ? Quoi ? Quoi ??). Il parle à un autre nain, qui est attaché à son siège. Ce spectacle me plongeant dans une stupéfaction proche de l'hébétude, je me rue sur la touche + de ma zapette dans l'espoir que le résumé du film m'en apprenne un peu plus, et j'apprends en effet que dans cette histoire, donc, des nains dans un centre de redressement profitent de l'absence du directeur de l'endroit pour foutre la pagaille et briser tous les tabous. Bon, d'accord. Alors, dans "Même les nains ont commencé petits", il y a des nains qui réparent des voitures, et qui les font rouler ensuite en rond dans la cour, des nains qui cassent des oeufs, des nains qui passent leur temps à rigoler comme des maniaques tout en frimant sur une moto, des nains qui font des vilaines blagues à des nains aveugles, des nains qui tuent des cochons, des nains qui mettent le feu à des maisons, et des nains qui insultent d'autres nains. Hé ben, j'aime autant vous dire que d'Herzog, j'avais grandement préféré Aguirre, la Colère de Dieu. Y avait pas pas de nains, mais au moins, on comprenait quelque chose à l'histoire.
Voilà voilà... Comme dirait Céline Dion, "une vie tellement simple, comme celle de milliers de ménagères".
La semaine prochaine, ami lecteur, je tenterai d'obtenir de nouveau l'autorisation de surfer sur le net sans avoir quelqu'un qui mate ce que j'écris derrière mon épaule.